TNT N. 98 - LES ARMES ET PROJETS DELIRANTS

Au sommaire du n°98 - Août/Septembre 2023

+ Carden-Loyd Universal Carrier : la bonne à tout faire de la British Army

Conçu à l'origine par les Britanniques dans le but de protéger l'infanterie et d'assurer la reconnaissance, l'Universal Carrier, également connu sous le nom de « Bren Gun Carrier », est devenu un incontournable des années 30 aux années 60. Fabriqué sur plusieurs continents, il est devenu le chenillé le plus produit de sa génération, avec environ 113 000 exemplaires. Cette chenillette emblématique de la Seconde Guerre mondiale a connu de nombreuses adaptations, y compris par les forces de l'Axe.

+ Les armes délirantes de la Seconde Guerre mondiale : minuscules, insolites, colossales, terrifiantes ! 

Conflit de tous les superlatifs, tant du fait des effectifs engagés, du nombre de pays impliqués, que de celui des victimes causées, la Seconde Guerre mondiale a été un champ d’expérimentation sans précédent pour tous les belligérants qui ont lancé de coûteux programmes de recherche sur des armes à même de leur permettre d’emporter la décision sur le champ de bataille. Durant cet affrontement sans précédent, dans lequel le complexe militaro-industriel a joué un rôle primordial, ingénieurs et scientifiques, voire simples citoyens (!), ont souvent rivalisé d’imagination pour mettre au point des matériels aussi démesurés que cocasses et inattendus pour certains… Des armes, dans le domaine terrestre, aux deux extrémités du spectre militaire, dont le poids peut varier de 500 grammes à 1 500 tonnes et qui, pour la petite histoire, porte le même nom : rat !

+ M50 155 mm automoteur : des origines multiples 

Depuis le 15 mai 1948, date de sa création, l’État d'Israël connaît de nombreuses guerres avec ses voisins arabes. Afin d’équiper leurs troupes, les Israéliens vont procéder à des achats de matériels militaires sur étagères auprès des pays européens, dont la France, et surtout des États-Unis. Toutefois, pour contourner d’éventuels embargos sur les armes, ils vont aussi mettre sur pied un complexe militaro-industriel qui va développer de nombreux équipements comme, entre autres, les chars de combat Merkava, dans les années 1970, et plusieurs modèles de canons automoteurs, dont le M50 155 mm qui mélange l’ingéniosité israélienne avec un châssis américain et un obusier français.

+ Guerre en Ukraine : analyses de matériels

Lancée dans la nuit du 23 au 24 février 2022, « l’opération militaire spéciale » lancée par les Vooroujionnye sily Rossiïskoï Federatsii (forces armées de la Fédération de Russie) et visant à s’emparer de l’Ukraine voit les deux camps utiliser de nombreux matériels avec plus ou moins de succès. Toutefois, le brouillard de guerre et la propagande (parfois éhontée, voire grossière) qui enveloppent ce conflit ne permettent pas forcément de se faire une idée claire de ce qui se déroule sur le terrain. À cela s’ajoute les communiqués « victorieux » des deux belligérants et les analyses faites à l’emporte-pièce (les « armes miracles » tendent à « fleurir » sur ce théâtre d’opérations…) ânonner par de pseudos spécialistes qui viennent encore brouiller la compréhension de la situation militaire. Ainsi, certains observateurs avisés avaient « prophétisé » la fin des Zbroyni Syly Ukrayiny (ZSU, forces armées de l'Ukraine) après quelques semaines d’engagement tandis que d’autres voyaient l’Armée russe s’effondrer à la fin de l’année 2022. Si le manque de recul évident ne permet pas de faire des analyses tranchées, les retours d’expérience de certains matériels peuvent être examinés et quelques tendances peuvent se dessiner. Ce dossier en trois points se propose d’étudier trois systèmes armements précis : deux « nouveaux » assez modernes, le drone truc Bayraktar TB-2 et le véhicule d’appui russe BMPT Terminator, et les mines, une arme des plus anciennes, mais qui n’en finit pas de démontrer toute son efficacité.

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